jeudi 17 décembre 2009
BILAN 2009
Et bien je n'aurais pas été très loquace en cette année 2009. C'est que le temps m'a manqué. J'étais tout à mes cultures et l'appareil photo se vit remisé au fond du placard !
En général ce fut une bonne année même après le passage glouton d'une armée d'araignées rouges dans la serre à tomates. Elles ne laissèrent pas grand'chose derrière elles... Il me faudra installer des asperseurs en 2010 (elles détestent l'humidité) et revenir à un apport de tourteau de ricin que je n'avais pas employé cette année et qui a l'avantage d'iliminer les insectes du sol. D'ailleurs, si un bienfaiteur avait des solutions efficaca contre l'araignée rouge, d'avance merci...
Le maca, qui avait bien démarré, a été complètement dévoré par de minuscules chenilles et je ne l'ai pas remarqué à temps.
Les shitakés vont bien et ont donné quelques champignons. Je pense que la première grosse récolte se fera dans le courant du printemps.
Pour lors je vous dit à bientôt avec plus de photos en 2010 ; c'est promis !
mercredi 3 juin 2009
lA SAISON EN VRAC...
Oh la belle verte !
Vue d'ensemble de la grande serre à tomates...
Une nouvelle culture de cette année : la morelle. A suivre.
Les tomates en extérieur.
les abricots sont bientôt prêts.
les framboisiers sont magnifiques ! La récolte devrait être très abondante.
Tomates cerise. Juste une vingtaine de pieds.
La phacélie régale les abeilles (prenont soin d'elles...)
Aubergines greffées sous serre.
Aubergines blanches et poivrons.
Petits cornichons russe en pleine expansion...
Quelques pieds de concombre du Kenya à découvrir.
Encore des tomates et les courgettes.
Le cresson redémarre.
Pour la première fois cette année les kiwis sont en fruits !
Tomates cerise en pots ; l'apéro sur la table !
Plants de ci, de ça...
La récolte de fraise du jour. Ciflorettes et charlottes...
samedi 4 avril 2009
LA CULTURE DU MACA EN FRANCE
Voici donc le joli Maca. Ces graines proviennent de Bolivie. A priori, le Maca ne pousse qu'à partir de 3000 m d'altitude... Mais à la Taraillette, qui n'est qu'à 400 m d'altitude, il faudra bien leurrer le Maca pour qu'il y prospère. Mais pour l'instant, il a l'air d'y bien se porter !
"Le maca est l'une des très rares plantes maraîchères à pouvoir survivre dans les conditions climatiques extrêmes qui sévissent sur les hauts plateaux des Andes : soleil implacable et températures élevées le jour, gel intense la nuit, vents violents et soutenus qui dessèchent la plupart des végétaux et causent une importante érosion des sols, créant des conditions semi-désertiques. Les tubercules sont généralement cultivés en terrasses, dont certaines datent de l'époque des Incas. Des fouilles archéologiques ont mis au jour des vestiges d'objets fabriqués montrant qu'on cultivait le maca dans les Andes vers 1600 avant notre ère, c'est-à-dire bien avant les Incas.
Le maca était d'abord cultivé pour sa valeur nutritionnelle. On le consommait frais, comme la patate douce, mais on le séchait également dans le but de le conserver. Les tubercules séchés étaient réduits en une poudre qui pouvait se conserver durant des années. Elle était consommée sous forme de gruau, de galettes ou de crèmes sucrées, ou échangée contre des denrées provenant d'autres régions, comme le maïs qu'on ne peut cultiver à cette altitude. Encore de nos jours, des Péruviens des hauts plateaux consomment en moyenne 500 g de maca par jour.
Selon la médecine traditionnelle péruvienne, les vertus médicinales du maca séché peuvent être utiles pour traiter ou soulager une foule de maux : troubles de la sexualité et de la reproduction, système immunitaire affaibli, anémie, tuberculose, troubles menstruels, symptômes de la ménopause, constipation, douleurs articulaires, dépression, etc.
Lorsque les premiers éleveurs espagnols s'installèrent au Pérou, les indigènes leur conseillèrent de donner des tubercules de maca aux animaux qui avaient du mal à se reproduire. La culture de la plante connut alors un remarquable essor et s'étendit de l'Équateur jusqu'au nord de l'Argentine.
Au cours des années 1960 et 1970, le développement de l'agriculture industrielle et des réseaux de distribution entraîna l'abandon progressif de la culture du maca. En 1982, l'International Board for the Protection of Genetic Resources (Conseil international pour la protection des ressources génétiques) déclarait que la plante était en voie d'extinction et les autorités péruviennes lancèrent des programmes incitatifs encourageant à reprendre cette culture traditionnelle.
La situation est aujourd'hui rétablie, grâce à la demande accrue pour ce produit en Amérique du Nord et en Europe. On compte environ 1 200 hectares de terres plantées en maca en comparaison des maigres 50 hectares recensés en 1994. En 2002, cependant, une controverse a pris naissance au sujet de brevets qu’une compagnie américaine a déposés sur un extrait de maca : les producteurs péruviens dénoncent cette menace sur leur droit d’exporter cette plante menacée et cette mainmise sur un produit ancestral1,2.
Recherches sur le maca
Fertilité et performances sexuelles. Au début des années 1960, les résultats d'essais sur des rats de laboratoire démontraient que de hautes doses de maca pouvaient accroître leur fertilité3. Des études menées depuis le début des années 2000 sur des rats mâles indiquent que le tubercule peut améliorer leurs performances sexuelles4,5 et accroître la production de spermatozoïdes6-9. Cependant, les résultats des essais sur des humains ne sont pas convaincants, notamment à cause de leurs faiblesses méthodologiques.
Un essai clinique avec placebo a été mené au Pérou auprès de 57 hommes en bonne santé qui ont pris du maca (1,5 g ou 3 g) ou un placebo durant 12 semaines. Les résultats suggèrent que la plante pourrait accroître le désir sexuel10, un aspect difficile à mesurer avec précision dans le cadre d’une étude clinique. Cet essai présente deux failles méthodologiques importantes : les chercheurs ont employé un outil de mesure du désir non validé sur le plan scientifique, et ils n’ont pas précisé les détails de la répartition aléatoire des sujets11.
Au cours d’une autre étude12 menée par la même équipe, les chercheurs ont observé une augmentation de la quantité de sperme et de la motilité des spermatozoïdes chez neuf sujets qui prenaient du maca. Cet essai comptait cependant très peu de sujets et ne comportait pas de groupe placebo.
Un essai préliminaire mené aux États-Unis indique que la prise de 3 g de maca par jour, durant quatre semaines, a augmenté la libido de sujets prenant des antidépresseurs. Trois points limitent beaucoup la portée de ces résultats : l’absence d’un groupe placebo, le faible nombre de sujets et le fait qu’ils ne prenaient pas les mêmes antidépresseurs17.
Il est possible que le maca ne soit pas un véritable aphrodisiaque et que ses effets sur l'activité sexuelle résultent plutôt de son action tonique sur l'ensemble de l'organisme. Certains croient que le tubercule, tout comme le ginseng, agit comme un adaptogène, d'où le nom commun de « ginseng péruvien » qu'on lui donne parfois, bien que d'un point de vue botanique, il n'existe aucun lien de parenté entre les deux plantes3."
Avant la plantation de la Maca, tasser quelque peu la terre...
Framboisiers qui démarrent.
Les nouveaux framboisiers jaunes.
Même les chemins (le terrain est petit) est utilisé. Ici, plantation de Phacélie (pour nos abeilles).
Je laisse cette année l'onagre faire comme elle veut : Elle est une importante source de pollen pour les abeilles...
lundi 9 mars 2009
LE PRINTEMPS EST LÀ !!!
Réparation des petites vasques utiles à la culture du cresson...
... ou du roscano...
Léger paillage des troncs inoculés (Shiitake) en attendant la mise en place d'un arrosage automatique.
Les genêts (envahissants cette année) sont pratiques à cet effet.
Préparation du bassin (40 M3) pour la mise en place d'un filet "anti-saut" et "anti-héron" ! Deux cent truites fario y sont attendues...
Floraison des abricotiers.
Couleurs et prémices du printemps...
Une abeille sur Ranunculus ficaria, une sorte de renoncule rampante abondante à la Taraillette.
Récolte de pollen sur chatons de saule.
Obligatoire nettoyage des fraisiers avant la prochaine floraison.
Mise en place du fumier dans les serres.
... et enfouissement...
lundi 23 février 2009
LA CULTURE DU SHIITAKE 4. Inoculation des billots
Et voilà !!! Une petite journée pour percer 1300 trous dans les rondins de chêne, introduire les chevilles et boucher avec de la cire d'abeille (afin d'éviter la concurrence d'autres champignons).
Bientôt les billots seront placés dans un coin à l'ombre et un arrosage sera mis en place.
Ne restera plus qu'à avoir un peu de patience pour enfin cueillir nos premiers champignons.
Deux variétés ont été utilisées : le Shiitake et le "Blue oyster" (pleurote en huitre).
jeudi 12 février 2009
BRF et petits travaux du moment (février 2009)
Mise en place de 240 fraisiers supplémentaires. Variété CHARLOTTE. Ces fraisiers ont été démultipliés de ceux de l'année passée.
Petits iris de hollande ; les premiers à fleurir en février.
Jeune crocus annonciateur du printemps.
Une des terrasses mise en BRF. A suivre les résultats cet été...
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Grâce à une amie forestière, la Taraillette possède désormais un bon stock de broyat. Une partie est utilisée pour tester du BRF :
"Les Bois Raméaux Fragmentés (dits BRF) permettent de cultiver sans labour, sans engrais et sans eau (ou très peu) des végétaux alimentaires ou non.
En utilisant des branches fraîchement broyées et répandues rapidement au sol, toute une pédofaune et pédoflore va s'installer et ainsi reproduire les mêmes mécanismes que la forêt, laquelle est autosuffisante. Les BRF sont considérés comme des aggradants, (on parle alors d'aggradation à l'inverse de dégradation) et présentent donc un matériau de premier choix pour restaurer les sols épuisés.
La culture sur B.R.F permet de neutraliser les principales maladies dont sont victimes les tomates (exemple, la Fusariose). Vous pouvez récupérer auprès d'un élagueur tous les rameaux de bois (dont le diamètre est inférieur à 7cm), sauf les résineux qui apportent de l'acidité et le noyer (qui secrète un poison). C'est une méthode biologique, et économique : entrez en contact avec les élagueurs de votre commune, cela les arrange de vous donner les rameaux de bois, car s'ils les rapportent à la décheterie, ils doivent payer une taxe. Tous les détails concernant la culture sur B.R.F. dans la rubrique Jardin du site www.pratiks.com "
L'autre partie sera utilisé pour un paillage classique (et c'est vraiment nécessaire...)
lundi 9 février 2009
LA CULTURE DU SHIITAKE 3 : le brossage du bois.
C'est bien fastidieux, mais il fallait brosser chaque billot pour enlever mousses et lichens qui auraient pu faire concurence au mycellium de Shiitake...
... Et voila ! encore une dizaine de jours, suivant le temps, et nous pourrons procéder à l'inoculation (à suivre)...
mercredi 4 février 2009
LA CULTURE DU SHIITAKE 2: Les chevilles de Shiitake sont arrivées !!!
Voici donc les 2000 chevilles de Shiitake arrivées ce matin, plus 300 chevilles de Blue Oyster...
Pour l'instant elles resterons au frigo à 4° (elles peuvent se conserver ainsi pendant 6 mois) en attendant que l'on perce les billots...
Auparavant, il nous faut donc préparer l'endroit où nous allons les mettre en incubation, après avoir quelque peu nettoyé les billots du lichen et de la mousse...
Nous sommes vraiment des apprentis de la culture du Shiitake en extérieur. Si parmi vous certains en auraient l'expérience, tous vos commentaires sont les bienvenus. Merci par avance...
mardi 27 janvier 2009
LA CULTURE DU SHIITAKE 1 : début de l'histoire...
Voici les premiers transports de bois avec le "transporteur" nouvellement acquis. Cette années est une année d'essai pour ce qui concerne la culture de Shiitakes. Nous commencerons par une cinquantaine de rondins d'un mètre vingt. Nous inoculerons ces billots d'ici trois à quatre semaines avec des chevilles ensemencées. Pour l'instant, maniements quelques peu hasardeux de l'engin magique ! (en tout cas, un sacré gain de temps...).
Pour la petite histoire, le Shiitake (シイタケ, 椎茸) est connu depuis plus de 1000 ans en chine. Outre le fait qu'il soit un champignon très goûteux, ses propriétés thérapeutiques ont fait sa renommée.
"Ce sont les japonais qui l'ont baptisé. A l' origine, c'était un champignon sauvage poussant dans les forêts de l'île de Kyüshü sur le tronc d'un arbre assez proche du bambou, le shii. Dans ce milieu hostile, sombre et humide, ce champignon au pied court et au chapeau brun résistait mieux que tous les autres aux proliférations bactériennes diverses, comme s'il était véritablement immunisé. Il conservait toute sa fraîcheur bien plus longtemps que les autres champignons, ce que ne manquèrent pas de remarquer les habitants de cette île japonaise qui prirent l'habitude d'en fabriquer un élixir de longue vie réputé freiner le vieillissement. A la même époque, en Mandchourie, les chinois firent à peu près les mêmes observations. Wu Shui, le médecin personnel du premier empereur de la dynastie Ming, en fit la base du breuvage donné quotidiennement à celui -ci pour entretenir sa vigueur sexuelle et sa vitalité, dans la perspective de prolonger sa vie.
Le shiitaké est avant tout immuno-stimulant fortement conseillé, aux personnes immunodéprimées qui tombent souvent malades ou traînent telle ou telle maladie chronique. C’est un tonique recommandé en cas de fatigue physique et/ou nerveuse, lors d’une convalescence après une opération. Le shiitaké est un antiviral et un antimicrobien fort utile en cas de maladies infectieuses, à tous les âges de la vie (depuis les maladies infantiles comme la rougeole jusqu'à celles de l'âge adulte comme la grippe ou l'herpès). Le shiitaké est hypocholestérolémiant et hypolipidémiant, adjuvant clé de tout traitement visant à réguler le taux de lipo-protéines circulant dans le plasma sanguin, en particulier le mauvais cholestérol LDL (Low Density Lipoprotein) ainsi que les triglycérides en excès."
Rendez-vous dans quelques jours : nous dégagerons le coin de forêt qui accueillera ces billots pour leur incubation.